Aujourd’hui, les autorités algériennes ont annoncé que l‘un des ravisseurs présumés d’Hervé Gourdel a été tué en octobre dernier par l’armée du pays. La mort du preneur d’otage remonterait à fin octobre, et son identité et les circonstances de sa mort restent inconnues.
A la suite de l’assassinat du touriste français Hervé Gourdel, décapité en septembre dernier en Algérie, une enquête a été diligenté par l’Algérie. Le ministre de la Justice algérienne a indiqué aujourd’hui qu' »il ressort de l’enquête sur l’assassinat du ressortissant français Hervé Gourdel que l’un des auteurs de ce meurtre, identifié auparavant, a été éliminé en octobre par les éléments de l’Armée nationale populaire (ANP) dans le cadre d’une opération antiterroriste. »
Par ailleurs, « l’enquête préliminaire dans cette affaire a permis d’identifier un nombre de terroristes responsables de l’enlèvement et de l’assassinat du touriste français, parmi lesquels figure le terroriste éliminé par les éléments de l’ANP », a précisé le ministre.
L’assassin d’Hervé Gourdel identifié
Hervé Gourdel, guide de haute montagne âgé de 55 ans et originaire de Nice, avait été enlevé le 21 septembre dans une région montagneuse à 110 km à l’est d’Alger. Dans une vidéo, le groupe islamiste qui l’avait enlevé avait revendiqué sa séquestration puis la décapitation de l’otage, en représailles aux actions militaires menées conjointement par les Etats-Unis et la France contre l’Etat Islamique en Irak.
Le corps du français est toujours introuvable. Le mois dernier, l’armée algérienne avait annoncé avoir retrouvé le camp des bourreaux d’Hervé Gourdel, après avoir ratissé la région près du lieu du rapt, et identifié les cinq djihadistes ayant participé au meurtre d’Hervé Gourdel.
Le quotidien algérien El Watan avait indiqué le mois dernier le nom de l’islamiste qui avait égorgé le français. Agé d’une cinquantaine d’années, il s’appelle Kherza Bachir et a à son actif de nombreux assassinats et attentats terroristes, comme l’avait précisé le journal.
De son côté, la justice d’Algérie a lancé des poursuites contre quinze de ses ressortissants, actuellement en fuite et soupçonnées d’avoir participé au rapt.