Le rapport de Human Rights Watch dénoncant l’utilisation par Boko Haram des otages en première ligne
D’après un rapport de l’ONG de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch (HRW), au Nigéria, le mouvement islamiste Boko Haram, utilise les jeunes filles et les femmes enlevées pour participer activement à son combat dont l’objectif est d’instaurer la Charia dans le pays.
Certaines d’entre elles sont utilisées pour transporter des munitions directement dans les zones de combats, d’autres sont forcées, sous la menace, de perpétrer attentats et meurtres.Dans ce rapport, on peut trouver des rapports accablants et terrifiants sur le sort réservé à ces femmes. L’une d’entre elle raconte : « On m’a demandé de porter les munitions et de m’allonger dans l’herbe pendant qu’ils se battaient. Ils venaient s’approvisionner en munitions, au cours de la journée, alors que les combats se poursuivaient. Quand les forces de sécurité sont arrivées sur place et qu’elles se sont mises à nous tirer dessus, je suis tombée par terre, de peur. Les insurgés m’ont alors traînée sur le sol, en s’enfuyant vers le camp ». Cette même ex-otage indique qu’on a exigé d’elle d’égorger un prisonnier d’une milice privée capturé par la secte et que n’ayant pas pu le faire, la femme du chef de camp a pris le couteau pour égorger le prisonnier elle-même !
Le rapport d’Human Right Watch fourmille de beaucoup d’autres exemples sur ces otages utilisés par Boko Haram dans les combats mais il relate également les mariages forcés de très jeunes filles, il est même cité le cas d’une petite fille de 5 ans mariée, bien entendu contre son gré, à l’un des combattants.
La signification du nom « Boko Haram » est « l’éducation occidentale est un péché », personne ne pourra douter un seul instant que » le groupe sunnite pour la prédication et le djihad » (nom très officiel du mouvement) n’applique son credo à la lettre !