Il y a deux jours, un véhicule immatriculé au Vatican a été interpellé en France, avec à son bord de la drogue. Aujourd’hui, le Vatican assure qu’aucun employé ou membre se son état n’est directement impliqué dans cette affaire.
Le véhicule diplomatique, transportant quatre kilos de cocaïne et environ 200 grammes de cannabis, a été intercepté dimanche à un péage routier près de Chambéry, dans les Alpes françaises. Les deux occupants de la voiture, deux Italiens âgés de 30 et 41 ans, ont été interpellés et placés en garde à vue. Ils seront présentés jeudi à un magistrat, et une enquête judiciaire va être ouverte pour trafic de stupéfiants.
La Basilique Saint-Pierre, au centre de l’état du VaticanLes deux passagers ne possèdent pas de passeport diplomatique, et rien ne permet pour l’instant de mettre en cause le Vatican, a indiqué une source policière au magazine Le Point. Mais selon le Vatican, comme l’indique l’hebdomadaire, il est exact que les deux Italiens circulaient à bord d’une voiture appartenant au cardinal argentin Jorge Mejia, bibliothécaire du Saint-Siège.
La voiture partie à la révision aurait-elle servi à transporter de la drogue ?
D’après la radio RTL, le secrétaire particulier du cardinal aurait confié la voiture quelques jours plus tôt aux deux Italiens pour la faire réviser. Ces derniers en auraient profité pour faire un aller-retour vers l’Espagne et y acheter la drogue, pensant que personne ne les arrêterait avec une plaque diplomatique. Mais la police précise que pour le moment, ce scénario qui n’est pas encore établi.
