Le chanteur Jean-Luc Lahaye a été interpellé mercredi pour « corruption de mineurs» et «détention de fichiers pédopornographiques ». Il sera convoqué devant le tribunal correctionnel de Paris le 23 mars prochain afin de répondre aux accusations portées à son encontre.
Le chanteur des années 80, interprète du tube « Femme que j’aime » a été arrêté mercredi dernier dans la cadre d’une enquête pour « corruption de mineur » et « détention de fichiers pédopornographiques ».
L’artiste de 62 ans est soupçonné d’avoir, en 2013, fait des propositions sexuelles à une mineure de moins de 15 ans par le biais des réseaux sociaux et de communications électroniques. On lui reproche également la détention d’image à caractère pornographique mettant en scène des mineurs.
Jean-Luc Lahaye se défend dans les médias
Jean-Luc Lahaye a été placé sous contrôle judiciaire et s’est vu notifier une convocation pour comparaître devant le tribunal le 23 mars prochain. Il encourt une peine de dix ans de prison et 1 million d’euros d’amende. Depuis, le chanteur se défend aux micros des médias, il explique avoir reçu sur sa messagerie Facebook des photographies d’une jeune fille de 15 ans alors qu’il pensait qu’elle était majeure.
Bien qu’il ait, par le passé, admis son goût pour les jeunes filles, il se défend et se dit victime d’un « acharnement ». Il estime avoir été victime « d’un faux profil comme le sont des milliers de personnes sur Facebook ». Ajoutant: « Je ne suis pas responsable des images que l’on m’envoie ! ».
L’avocat du chanteur a indiqué dans un communiqué que « l’ordinateur personnel a été analysé par les services spécialisés et qu’il ne contient strictement aucune image de nature pédophile ou pornographique ». C’est la seconde fois que le chanteur est mis en cause dans ce type d’affaire. En 2007, le tribunal correctionnel de Paris l’avait jugé coupable de relations sexuelles avec une mineure de moins de 15 ans alors que la jeune fille en question l’accusait de viol.